Comment agir en toute sécurité et dans l'intérêt de l'animal


    Vous avez découvert un animal sauvage en détresse ou un juvénile semblant abandonné. Avant d’agir ou pas, il faut connaître quelques précautions d’usage et quelques notions de la législation française en matière de faune sauvage.

    Ainsi, il est important de rappeler que la détention et le transport des animaux sauvages, qu’ils soient chassables ou protégés, vivants ou morts, sont interdits en France sans « autorisation de détention » délivrée par le préfet mais une tolérance permet aux particuliers qui secourent un animal blessé, de l'amener vers un centre de sauvegarde accrédité.

    Le plus sage reste de vous en remettre aux autorités compétentes : gendarmes, gardes de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, qui sauront comment prendre l’animal en charge. Vous pouvez également contacter un vétérinaire. Selon le code rural il est obligé d’apporter des soins d’urgence à un animal. Encore plus si l’animal est une espèce protégée comme : le hérisson, l’écureuil roux, le castor, la loutre, les chauves-souris, les rapaces diurnes et nocturnes, de nombreuses grenouilles, les crapauds, la salamandre…

    Il est malheureusement probable qu’il refuse d’examiner l’animal faute d’en avoir les compétences. Il doit alors vous donner les coordonnées d’un confrère mieux formé. S’il accepte, l’examen et les soins sont gratuits (la faune sauvage autochtone a une valeur patrimoniale et n’appartiennent à personne), il ne vous en coûtera peut-être que quelques médicaments. Enfin, il existe des centres de soins habilités et spécialisés pour la faune sauvage (www.uncs.chez.com).

    Si vous trouvez un jeune animal : ne le récupérez pas

    Il n’est probablement pas abandonné et serait alors condamné à vivre en captivité, ou pourrait être euthanasié faute de placement. Renoncer à les élever vous même : imprégnés à l’homme, vous priveriez ces animaux de toute chance de retrouver une vie sauvage et autonome.



















    Oiseaux



    Un oisillon peut vous paraître abandonné, tombé du nid, alors qu’en réalité ses parents attendent que vous soyez parti pour s’en occuper. Si vous voyez, par exemple un jeune merle ou une grive au sol, ne sachant pas voler, laissez-le. Ces oiseaux sortent du nid vers le quatorzième jour, sans savoir voler et sont nourris au sol par les parents. Quant à la jeune chouette hulotte, elle sort du nid au bout de 3-4 semaines et se perche sur une branche. Si vous la trouvez au sol, ne la récupérez pas, mais aidez-là à se percher.

    Mammifères



    Le faon, le petit chevreuil, le lapereau restent à « point fixe » en attendant le retour de leur mère partie se nourrir. Ne les touchez pas, car s’ils portent l’odeur humaine, leur mère les abandonnerait. Si vous avez un doute, revenez au même endroit 2 ou 3 heures plus tard ou le lendemain.

    Laissez les animaux à la nature, pour assurer leur survie… Ces faons, ces petites chouettes, et bien d’autres ont plus besoin de calme que de présence humaine. S’ils ne vous paraissent pas blessés, éclipsez-vous discrètement. Combien d’animaux ont ainsi été arrachés à la nature par des promeneurs bien intentionnés ? C’est ainsi que faute de soins adaptés certains périssent, d’autres finissent leur vie en captivité ou d’autres encore sont euthanasiés après saisie chez le particulier, faute d’avoir pu être accueillis dans une structure adaptée.

    ...et votre sécurité ! Si les animaux se sentent agressés, ils se défendent ! Attention donc aux becs, dents, serres ou griffes…

    S'il faut agir...

    Il est des cas où l’animal est visiblement en détresse (blessure apparente, prédateurs domestiques tels que chats ou chiens à proximité…) : il faut alors intervenir !














    Avant tout gardez votre calme !

    Assurez-vous d’abord que l’oiseau est bien en situation de détresse prenez le temps de l’observer, de regarder l’environnement dans lequel vous l’avez trouvé.

    Protégez-vous ! Faites bien attention aux serres des rapaces et aux coups de bec des échassiers. Utilisez des gants et soyez vigilant aux mouvements de votre tête et de celle de l’oiseau !

    Capturez-le avec prudence, précautions et sans précipitation, à l’aide d’un tissu épais (serviette, vêtement…). Dans l’obscurité, l’oiseau se calmera. Maintenez-lui les ailes collées au corps et la tête cachée. Ne jamais bloquer ou fermer le bec d’un oiseau avec un élastique ou du ruban adhésif !

    Veillez à ne jamais l’exhiber, ce stress supplémentaire risquerait d’aggraver son état.

    Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Vous risqueriez de l’étouffer ou de lui donner une nourriture inadaptée.

    Placez-le dans un carton, ne le mettez pas en cage, il risquerait de se blesser davantage. Isolez-le en attendant de le transférer vers une structure habilitée. Placez-le au calme dans une pièce tempérée.

    Ne soignez pas vous-même les animaux

    Lorsque vous aidez un animal sauvage, vous le faites pour lui et non pour vous. Contactez au plus vite un centre de sauvegarde pour animal sauvage (www.uncs.chez.com) ou les centrezs de sauvegarde affiliés UFCS, afin de ne pas faire d’erreur irréparable et d’organiser son transfert rapide vers une structure d’accueil habilitée

    Si une aide s'impose

    À contacter L’ Union française des Centres de sauvegarde de la faune sauvage qui vous orientera vers le centre de soins le plus proche de chez vous : tél 03 86 97 86 05 www.uncs.chez.com

    À lire Les conseils de l’UNCS – (cliquez ici)



    Quelques recettes de cuisine
    Pour les mammifères carnivores et le hérisson : pâtée pour chat, croquettes pour chien ou chat imbibées d’eau, viande hachée.

    Pour les rongeurs ou herbivores : graines, fruits, légumes bien lavés.

    Pas de pomme de terre

    À bannir : Ne donnez jamais ni de pain, ni de lait, ni de jaune d’œuf dur écrasé. Le lait est indigeste et toxique pour les oiseaux par exemple qui ne possèdent pas les enzymes permettant de digérer ses protéines. Quant au pain il gonfle dans l’intestin et provoque des occlusions intestinales et le sel qu’il contient est toxique. Il faut proposer de l’eau sans forcer l’animal à boire. Le lait n’est utile qu’aux bébés mammifères, et il faut qu’il soit adapté au régime alimentaire du jeune animal (pas de lait de vache pour un carnivore !).
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Chaque jour dans le monde, ce sont quelque 820 baleines, marsouins ou dauphins qui sont tués par l'homme, soit 300 000 mammifères marins massacrés par la pêche, les collisions avec les navires, ...
Le massacre des rhinocéros prend une tournure dramatique avec le braconnage qui continue en Afrique du Sud et partout en Afrique : chaque jour ce sont 2 rhinocéros qui sont tués pour leur corne, soit 745 par an en 2012(sans compter ceux qui ne sont pas recensés)et plus de 1000 en 2013. Le rythme s'accélère en 2014. Les coupables ? Les Chinois qui consomment la poudre de corne de rhinocéros pour de soit-disant vertus.
Chaque année 8 000 tonnes d'ailerons de requins sont prélevés, soit 8 000 000 kg d'ailerons par an soit environ 1 kg d'ailerons tourtes les quatre secondes (compteur), une habitude qui contribue au massacre des requins.
Le Japon et la Norvège refusent d'appliquer les lois internationales concernant les grands mammifères marins. Le Japon tue chaque année plus de vingt mille cétacés (baleines, dauphins, marsouins de Dall, orques, etc).