Les gorilles forment un genre de grands singes de la famille de Hominidés. Ce sont les êtres vivants les plus proches de l'Homme car l'ADN des gorilles est de 98% à 99% identique à celui des humains. On distingue deux espèces, l'une vivant dans l'Est et l'autre dans l'Ouest de l'Afrique, et quatre sous-espèces suivant le lieu de vie : Le gorille de l'Ouest africain (Gorilla gorilla) : - Le Gorille des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla) - Le Gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) Le gorille de l'Est africain (Gorilla beringei) : - Le Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) - Le Gorille des plaines de l'Est (Gorilla beringei graueri) Le pelage dépend du sexe et de l'âge. Les mâles les plus âgés ont une zone blanche dans le dos et sont donc surnommés « dos argentés ». Le pelage des gorilles de montagne est particulièrement long et soyeux. Il mesure entre 1.70 et 2.75 mètres. Les femelles pèsent de 70 à 150 kg et les mâmes jusqu'à 275 kg chez les gorilles de montagne. C’est un animal impressionnant mais sociable et pacifique. Les gorilles vivent en groupe avec à leur tête un mâle adulte appelé « dos argenté ». La composition des groupes varie de 2 à 30 individus, la moyenne se situant entre 10 et 15. En général chaque groupe se compose d'un mâle adulte (mâle à dos d'argent), d'un ou de plusieurs mâles plus jeunes (mâles à dos noirs), de plusieurs femelles adultes (cinq à six) et de quelques petits. Lorsqu'il y a plusieurs mâles dans un groupe, seul le mâle dominant peut s'accoupler. Quand le dos argenté meurt, un autre gorille assez âgé pour supporter cette tâche le remplace ou le groupe se dissout. Si c’est le cas, les femelles vont rejoindre d’autres groupes et d’autres mâles, qui tuent les petits de sa nouvelle femelle nés avant le transfert. Les gorilles se nourrissent principalement de végétaux : fruits, pousses, tiges, feuilles mais parfois aussi d'insectes. Ils ont besoin d’une végétation dense pour se nourrir (jusqu’à 25 kg par jour et par individu). Grâce à ce régime alimentaire et leurs nombreux déplacements, les gorilles participent à la régénération des forêts. Les gorilles connaissent une faible fécondité. On estime qu’en moyenne une femelle peut donner naissance entre 4 et 9 gorillons au cours de sa vie et il faut prendre en compte que les gorillons ne seront pas tous viables et que les femelles sont moins fertiles à un âge avancé. Ce facteur rend les gorilles encore plus vulnérables et on comprend que la perte d’un individu dans une communauté, surtout une femelle, est devenue catastrophique pour cette espèce en voie d’extinction.
Il existe deux populations distinctes. Les gorilles de l'Ouest africain sont répartis sur le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la république centrafricaine. Une petite population subsiste toujours dans la partie sud du Nigéria à la frontière avec le Cameroun. Les gorilles de l'Est Africain se répartissent en plusieurs populations isolées à l'est de l'actuelle République démocratique du Congo, dans des habitats variables allant des plaines aux fôrets d’altitude de la chaîne des Virunga. Les gorilles des montagnes dont il subsiste environ 600 individus, vivent dans l’impénétrable forêt de Bwindi, actuellement l’un des plus beauc parcs nationaux d’Ouganda.
Pour les gorilles communs, on estime la population à : 100 000 au Gabon et dans les pays limitrophes 150 à 200 au Nigéria 3 000 au Congo-Brazzaville Pour le gorille des montagnes le nombre d’individus dans le monde est passé de 786 à 880 soit une augmentation de 12%. Il restait 880 individus en novembre 2012 : 400 individus à Bwindi et 480 dans le massif des Virunga. Les gorilles des montagnes sont les seuls grands singes à connaitre une augmentation de leur population car ils constituent une source importante de revenus touristiques, mais ils ne sont pas hors de danger d’extinction.
Le gorille des plaines de l'Ouest est en danger d'extinction et le gorille des montagnes reste en danger critique d’extinction.
Braconnage illégal pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d’or. Le commerce de viande de brousse fait de nombreuses victimes. Les gorilles sont faciles à tuer et les chasseurs les préfèrent à d’autres animaux car ils présentent une plus grande quantité de viande à vendre;
Les maladies transmises par l’homme comme la pneumonie ou la grippe. Les groupes de gorilles plus particulièrement touchés sont ceux qui sont habitués à entrer en contact avec des humains, par le biais du tourisme, si les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Depuis novembre 2000 au Congo-Brazzaville et au Gabon, l'apparition du virus Ebola a fait plusieurs centaines de victimes parmi les grands singes.
La diminution et la dégradation progressive de leur habitat, provoquée par la déforestation industrielle et l’agriculture ainsi que la perte de ressources alimentaires,
Les projets d’exploration pétrolière dans le parc des Virunga, situé dans la République démocratique du congo.
La contrebande de bébés gorilles
Ils sont également encore aujourd’hui victimes de pièges installés dans les forêts, qui les laissent mutilés voire morts.
Sans mesure draconniennes prises rapidement, les grands singes seront privés avant 2030 des 9/10ème de leur habitat naturel. La conservation de ces gentils géants, les gorilles se heurte au problème majeur que posent l’instabilité politique et l’extrême pauvreté. Les gorilles orientaux doivent en plus faire face à la guerre civile et aux conflits armés. Certaines zones sont encore aux mains des rebelles, ce qui rend la protection des gorilles difficile, mais les gouvernements rwandais et ougandais sont décidés à les protéger car ils peuvent en retour aider à mettre en place une économie touristique.
Favoriser l’action des patrouilles anti-braconnage (achats de matériels, octroi de primes…) Protéger l’habitat naturel Informer, sensibiliser
Le lion est probablement l'un des Félins les plus connus avec le tigre. Le mâle se distingue par son abondante crinière qui lui valu d'être appelé le « roi des animaux ». Le corps de l'animal est long et trapu, et repose sur des pattes épaisses et puissantes. Le pelage assez court, est ordinairement couleur sable, chamoisé, jaunâtre ou ocre. Le dessous est plus clair, presque blanc chez la femelle. La tête, large, est ornée d'oreilles rondes au revers noir. Chez les mâles la crinière est d'une teinte plus soutenue : brun foncé, fauve ou noire. Une crinière longue et foncée est signe de bonne santé et de puissance au combat. Il semblerait que la taille de la crinière dépende étroitement de la nutrition et du statut hormonal du félin. La queue se termine par un long pinceau noir. À l'inverse des autres fauves qui sont solitaires hors des périodes de reproduction, le lion vit en groupes constituant des unités sociales permanentes. Ces bandes sont constituées d'un mâle dominant, de plusieurs femelles apparentées entre elles et de jeunes mâles. Le lion consacre le plus clair de son temps à l'inactivité et ne chasse qu'à l'obscurité ou aux heures fraîches du matin. La grande majorité des prises sont assurées par les lionnes. En effet, les mâles étant plus lourds et moins rapides, s'avèrent moins efficaces. Les traques se pratiquent à l'affût lorsqu'un félin chasse seul, et par encerclement quand elles agissent en groupe. Le mâle ne participe que pour les proies les plus imposantes : buffles, éléphants pré-adultes… Habituellement leur rôle est d'assurer la protection de la troupe des autres lions. Il n'y a pas de saison de reproduction à proprement parler. L'œstrus de la femelle ne durant que quatre jours, les animaux s'accouplent parfois jusqu'à cinquante fois par jour. Seul le mâle dominant peut se reproduire. Après une gestation d'environ quatre mois, la lionne met bas de un à quatre lionceaux qui naissent aveugles. Pendant les six premières semaines ils sont allaités par leur mère qui les garde à l'abri dans une cache, à l'écart des autres membres du groupe. Le danger est constant car les petits peuvent être exposés aux attaques d'hyènes lorsque la mère s'absente pour chasser. Un peu plus tard, la lionne amène ses petits au sein du groupe qui, généralement les accepte sans difficultés. À partir de ce moment là, les lionceaux ne tètent plus seulement leur propre mère, mais également les autres femelles. Leur éducation incombe de ce fait à l'ensemble du groupe. Les jeunes sont sevrés au bout de six mois et restent auprès de leur mère pendant encore deux ans. Les animaux atteignent leur maturité sexuelle entre trois et quatre ans.
Dans les temps historiques, le lion a évolué sur le plus vaste territoire jamais donné pour un Félin. Il vivait sur la presque totalité du continent africain depuis le massif de l'Atlas jusqu'à la Province du Cap, de l'Europe du Sud, du Proche et du Moyen Orient, jusqu'à l'Inde. De nos jours, on ne le trouve plus qu'en Afrique subsaharienne et dans la réserve de Gir, dans l'état du Gujarat en Inde. Le félin fréquente principalement les savanes (Kenya, Tanzanie…), mais occupe également les forêts sèches et les zones semi-arides. On pensait qu'il ne pouvait survivre dans les déserts, mais il existe une population dans celui du Namib. Il est totalement absent des zones de forêts tropicales.
En Afrique de l'Ouest, le lion est déjà considéré « en grand danger d'extinction », selon la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mais les chercheurs espèrent convaincre l'ONG de classer le lion dans cette catégorie également en Afrique centrale et en Afrique de l'Est, où il n'est actuellement considéré que comme « vulnérable ». Les lions étaient présents sur tout le continent africain et on estimait la population à environ 200 000 lions, mais des études récentes ont démontré que la population des lions avait chuté de 90% au cours de la dernière décennie, et 30% au cours des 20 dernières années. La population des lions est estimée aujourd'hui à 20 000 individus sur le continent africain, mais dans de petits groupes isolés, ce qui met leurs capacités de survie en péril. Sur 47 populations de lions, le nombre de félidés décline partout, hormis dans une poignée de pays du sud du continent au Botswana, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe. La situation la plus critique concerne l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, où les chercheurs, se fondant sur l'évolution des populations de grands félins depuis 1990, estiment que la moitié des lions pourrait disparaître d'ici à vingt ans.
Le braconnage des lions sauvages avec les victimes collatérales (les lionceaux) pour leur peau ou leur os, utilisés dans certains médicaments asiatiques en remplacement des os de tigre, devenus trop rares. Les chasses sportives des lions domestiques : Des lions sont également élevées pour des chasses closes (chasse qui consiste à placer l'animal dans un enclos restreint pour faciliter sa mise à mort et donc, l'obtention d'un trophée pour le touriste.) Chaque jour c'est entre deux et trois de ces lions qui seraient abattus lors de chasses closes. L'année dernière, plus de 800 lions furent ainsi abattus en Afrique du Sud, le plus souvent par de riches chasseurs internationaux et dans la plus parfaite légalité. Réduction de leur habitat par l'augmentation de la population humaine. Certaines zones de chasse des lions ont été transformées en terre de culture ou de pâturage.
Réduire le braconnage en durcissant les peines Convaincre les compagnies aériennes d'interdire le transport des trophées de chasse (American Airlines, United Airlines et Delta Airlines ont validé cette mesure) Sensibilisation à la sauvegarde de cette espèce Créer des réserves nationales afin de protéger les populations de lions Mettre les lions sous la protection de la loi sur les espèces en danger et menacées. Une telle mesure se traduirait par l'interdiction pour les chasseurs américains de rapporter aux Etats Unis des trophées de leur safari en Afrique, où, dans plusieurs pays dans lesquels les populations de lions sont encore relativement abondantes, leur chasse est autorisée. Le 21 Décembre 2015, les Etats-Unis ont classé les lions d'Afrique et d'Inde parmi les espèces animales en danger, cette mesure pourrait générer davantage de régulations sur l'obtention d'un permis de chasse et sur l'importation et l'exportation des lions. On estime qu'il faut 2 000 dollars par kilomètre carrés et par an pour protéger efficacement les lions, mais la plupart des aires protégées ont cent fois moins ou ne réinvestissent pas suffisamment.
Avec sa superficie de 590 000 km², Madagascar est la quatrième plus grande île du monde. Il s’agit d’un haut lieu de la biodiversité mondiale présentant de nombreux milieux différents : forêts humides, forêts sèches, zones arides… Cette grande variété d’habitats est à l’origine de son impressionnante diversité faunistique et floristique. 75 % des espèces animales et végétales répertoriées à Madagascar n’existent que sur cette île : elles y sont endémiques. Les plus grosses espèces de lémuriens (varis) et les propithèques sont herbivores. Ils se nourrissent de feuilles, de fruits mais aussi d'herbe. Les autres sont généralement omnivores : en plus de ce régime alimentaire, ils se nourrissent aussi d'insectes, ou encore de petits animaux. Certains sont restés nocturnes ou crépusculaires, d'autres gagnant en taille, ont adopté une vie diurne. On compte environ 100 espèces de lémuriens qui vivent sur l'ile de Madagascar : Maki Catta; Lemur aux yeux turquoise; Propithèque à diadème; Lepilemur septentrionalis; Propithèque soyeux; Propithèque de Tattersall; Vari Roux...etc
Les lémuriens ne se rencontrent qu'à Madagascar et dans quelques îles voisines.
Si on continue ce rythme de déforestation, d'ici 20 ans, la totalité des lémuriens de Madagascar pourrait avoir disparue.
94% des lémuriens sont menacées de disparition. Déforestation massive liée à l'expansion humaine, l'exploitation forestière, l'extraction minière et l'agriculture sur brûlis, qui permet de fertiliser les sols, et les feux de brousse, qui permettent d'obtenir une nouvelle pousse pour le pâturage des troupeaux de zébus. La fragmentation des habitats fait peser une réelle menace sur la biodiversité malgache. 90 % des forêts originelles ont disparu ; or certaines espèces animales, dont les lémuriens, dépendent entièrement de ces forêts. Le braconnage. Beaucoup de lémuriens sont encore la cible des chasseurs: ils finissent dans les assiettes ou sont vendus dans les villes comme animaux de compagnie. 28 000 lémuriens seraient utilisés illégalement comme des animaux domestiques à Madagascar. Les varis sont intensivement et facilement chassé du fait de sa faible discrétion (notamment au moment des vocalises lors de la saison de reproduction).
Sensibilisation des populations malgaches à l'importance de préserver leurs milieux et implication des populations locales dans l'éco- tourisme. La protection des lémuriens ne peut se faire sans l'aide à la population malgache. Très pauvres, les habitants voient dans l'exploitation forestière une activité beaucoup plus rentable que sa protection. Les autorités doivent voter des lois plus draconiennes afin de protéger les lémuriens face à cette menace de commerce interne. Le vendredi 30 octobre, neuf projets associatifs pour sauver les lémuriens de Madagascar ont été annoncés, ils suivent les lignes directrices du Lemurs action plan », un plan stratégique détaillant les orientations à prendre entre 2013 et 2016 pour protéger les lémuriens. Ces projets vont être financés à hauteur de 600 000 euros, a annoncé l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Plusieurs de ces projets se concentrent sur l'habitat des lémuriens lui-même, avec des plans de reforestation, des actions anti-braconnages comme l'instauration de patrouilles dans les réserves, ou encore la meilleure délimitation des zones protégées.
Il existe deux sous-espèces d'éléphant en Afrique: o L'éléphant de savane (Loxodonta africana africana) o L'éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis) Les éléphants de forêt sont plus petits que ceux de savane. Leurs défenses sont plus droites et pointent vers le bas. On peut aussi les différencier par la taille et la forme de leur crâne et de leur squelette. Les éléphants d'Afrique sont les plus grands animaux terrestres. Leur trompe, est une prolongation de leur lèvre supérieure et de leur nez. Il l'utilise pour communiquer et pour attraper la nourriture. Son extrémité se termine par deux "doigts". La trompe de l''éléphant d'Asie ne porte qu'un seul "doigt". Les défenses de l'éléphant sont ses incisives. Elles continuent à pousser durant toute la vie de l'animal. Elles sont utilisées pour combattre, pour se nourrir et pour creuser. Les éléphants d'Afrique ont de très grandes oreilles. Ils les utilisent pour se refroidir. Les éléphants d'Afrique mesurent de 6 à 7,5 m de long, ont une couleur brun-gris et pèsent 6 tonnes. Les éléphants d'Afrique se nourrissent surtout de feuilles et de branches de buisson ou d'arbres. Mais ils mangent aussi de l'herbe, des fruits et de l'écorce d'arbre. Les éléphants de forêts mangent plus de feuilles et de fruits que les éléphants de savane. Les éléphants d'Afrique ont un petit tous les 2,5 à 9 ans, avant la saison des pluies. La gestation est de 22 mois. Les jeunes éléphants restent jusqu'à 6 ans auprès de leur mère. D'autres femelles, mères elles aussi, veillent régulièrement sur eux. Les éléphants mâles quittent leur groupe à la puberté. Ils forment un groupe avec d'autres mâles. Ils peuvent vivre jusqu'à 70 ans. Les éléphants vivent généralement en troupeaux de femelles apparentées avec leurs petits. Les éléphants de savane vivent principalement en groupe de 10 animaux. Les éléphants de forêt forment des groupes plus petits. Différents troupeaux peuvent se rassembler pour un temps et former des groupes de plus de 1000 éléphants. Cela se produit en cas de sécheresses ou d'interventions humaines. Si les animaux se sentent menacés, les éléphants les plus âgés se rassemblent autour des jeunes. Le meneur du troupeau attaque même parfois l'ennemi.
Aujourd'hui, les éléphants de forêts ne vivent que dans les forêts tropicales denses d'Afrique centrale et de l'ouest. En Afrique de l'ouest, les animaux vivent séparés dans de petits morceaux de forêts isolés. Les éléphants de savane vivent dans l'est et le sud de l'Afrique. Les populations les plus importantes se trouvent au Botswana, en Tanzanie, au Zimbabwe, au Kenya, en Zambie et en Afrique du Sud.
Au début du XXème siècle, les éléphants d'Afrique étaient plus de deux millions. La population des éléphants africains et asiatiques a été décimée et leur nombre est estimé aujourd'hui à environ 350 000. En 1989, la CITES interdit le commerce de l'ivoire. Les éléphants sont désormais considérés comme des espèces protégées et la chasse aux éléphants est très réglementée. Le braconnage s'intensifie malheureusement chaque année. De 2010 à 2012,100 000 éléphants ont été abattus sauvagement afin de récupérer leurs défenses et alimenter les commerces illégaux notamment en provenance d'Asie.
Il faut savoir qu'un éléphant est tué toutes les 15 minutes et a ce rythme, plus aucun éléphant ne survivra en 2025. Le braconnage représente un danger important pour la survie des éléphants en Afrique, conduisant à leur extinction dans certaines régions comme en Gambie et en Mauritanie. En 1989, le commerce international de l'ivoire a été interdit. Cela a mis un terme à certains marchés d'ivoire. Mais dans les pays ayant peu de moyens, le braconnage est un problème récurent. L'ivoire alimente le commerce illégal à destination de l'Asie. Chaque année, des dizaines de milliers d'éléphants sont tués pour leur ivoire. Ce commerce illégal est en grande partie responsable de la diminution de la population d'éléphants. Les braconniers sont bien organisés, ils ont des armes automatiques et sont difficiles à contrôler. Les éléphants sont aussi chassés pour leur viande. La perte et la fragmentation de leur habitat. L'habitat des éléphants dépasse souvent les limites des zones protégées. La croissance rapide de la population et l'agriculture empiète sur ces habitats. Les éléphants ont moins de place et sont plus souvent en contact avec les hommes. Les récoltes situées sur leurs routes sont endommagées. Les conséquences peuvent être graves aussi bien pour les hommes que pour les éléphants.
Freiner la consommation de l'ivoire par des actions de sensibilisation. Equiper et entrainer des équipes de forces de l'ordre pour qu'elles puissent patrouiller efficacement. Etablir de nouvelles aires protégées et améliorer les aires existantes car seulement 20% des éléphants vivent dans des habitats protégés. Lutter contre le commerce illégal en suivant et évaluant les tendances du commerce illégal en produits d'éléphants via ETIS, le système d'information du commerce de l'éléphant de la CITES. Utilisation de drones de surveillance (AR. Drone) pour prévenir du braconnage et limiter le déclin de la vie sauvage.ent vers un meilleur aménagement du territoire et vers le développement d’activités valorisant les espaces naturels (nouvelles pratiques agricoles, exploitation raisonnée des ressources naturelles, écotourisme…). Seule l'interdiction du commerce de l'ivoire de façon totale et permanente peut empêcher l'extinction de l'espèce.
Il existe deux sous-espèces de rhinocéros en Afrique: - Les rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)
Il existe deux sous-espèces de rhinocéros en Afrique:
Les rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)
Les rhinocéros noir (Diceros bicornis)
Les rhinocéros sont des mammifères herbivores, pouvant mesurer 4m de long pour 1.50m à 2 m de hauteur au garrot, et une masse avoisinant les 3 tonnes. Ils possèdent 2 cornes sur le nez, et non sur le front comme les autres mammifères cornus. Techniquement ce n'est pas une corne, c'est une protubérance de la peau composée de kératine agglutinée, une protéine fibrillaire comme nos cheveux et nos ongles. La corne du rhinocéros pousse environ de 7 cm par an.
Les rhinocéros ont une faible capacité visuelle mais un odorat développé et une très bonne audition.
Malgré leur apparence, les rhinocéros sont dotés d'une musculature impressionnante qui leur permet de courir très vite si nécessaire mais sur une courte distance, jusqu'à 50 km/h pour les plus rapides.
Les rhinocéros vivent normalement en solitaires mais, dans la savane, on peut parfois voir de petits troupeaux. Leur communication est essentiellement olfactive.
Si une femelle est en chaleur, les mâles peuvent en venir à se battre. Le vainqueur fait sa cour à la femelle de façon curieuse : il marque son territoire avec son urine et ses déjections, faisant tourner sa queue à la manière d'un ventilateur pour épandre sur une plus grande surface ; en outre, les deux partenaires se pourchassent et se battent l'un contre l'autre avant l'accouplement.
Après une gestation de 15 à 18 mois naît un petit qui peut rester deux ans et demi avec la mère. Il suit sa mère comme son ombre. Celle-ci est alors spécialement agressive pour défendre son bébé même contre les membres de son espèce. L'allaitement dure 1 an minimum. 8 ans est l'âge adulte d'un jeune rhinocéros. La mère repousse son enfant à la naissance du suivant. La femelle peut avoir 10 bébés au cours de ses 45 ans de vie minimum.
Tandis que le rhinocéros blanc broute les herbes, le rhinocéros noir se nourrit de feuilles et de branchages. Il a besoin d'une végétation dense alors que le rhinocéros blanc vit dans la savane ouverte. Il est capable de tirer dans sa gueule l'extrémité des branches grâce à sa lèvre supérieure qui pointe en avant.
Les petits rhinocéros blancs marchent devant leur mère, alors que les petits rhinocéros noirs marchent derrière leur mère. On dit, en Afrique, qu'ils font comme les femmes blanches qui poussent leurs enfants devant elles dans une poussette et les femmes noires qui portent les leurs dans le dos.
En réalité, les rhinocéros blanc et noir sont tous les deux...gris ! L'appellation vient en fait d'une vieille erreur de traduction de l'Afrikaans « wijde » (« large » pour rhinocéros à bouche large, qui broute de l'herbe). Lorsque les Anglais colonisèrent l'Afrique australe, ils traduisirent le « wijde » en « white » (« blanc »).
L’Afrique du Sud abrite 83% des rhinocéros africains et les trois quarts de la population mondiale.
Ils sont subsistent en Afrique Australe, Afrique centrale et une minorité en Afrique de l’Ouest et au Sénégal. Les derniers rhinocéros du Mozambique ont été tués.
Toutes les espèces de rhinocéros sont actuellement menacées de disparition. Il y a 150 ans, plus d’un million de rhinocéros noirs et blancs peuplaient les savanes africaines. Les cinq dernières années ont été marquées par une hausse dramatique du braconnage d’environ 3000%. Le nombre de rhinocéros noirs vivant dans la nature est estimé à 4 000 individus et celui des rhinocéros blancs à 12 000. Le rhinocéros blanc occidental et le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest ont été déclarés éteints en 2011. En 2007 c’était 13 rhinocéros braconnés, 83 en 2008, 122 en 2009, 333 en 2010, 448 en 2011, 668 en 2012, 1004 en 2013, 1215 en 2014, 1175 en 2015 Chaque jour ce sont 3 rhinocéros qui sont tués pour leur corne.
Les rhinocéros adultes n’ont aucun ennemi si ce n’est l’Homme
Le braconnage représente la plus grande menace pour la survie du rhinocéros d’Afrique.
La progression du braconnage est dû au stupide succès commercial des cornes en Asie, et en particulier au Vietnam et en Chine, où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle. Leur prix sur le marché noir avoisine celui de l'or, autour de 50.000 euros le kilo.
Les rhinocéros qui n’ont pas été tués pendant l’assaut meurent en général de leur blessure. S’il s’agit d’une femelle, son petit meurt lui aussi peu après, faute de soins.
Les jeunes rhinocéros peuvent être une proie d’opportunité pour de grands félins comme le lion.
Le rhinocéros fait localement l’objet d’une protection et de projets de réintroduction. Patrouilles anti braconnage pour dissuader les braconniers. Désinformation sur cette croyance autour de la corne Utilisation de drones de surveillance (AR. Drone) pour prévenir du braconnage et limiter le déclin de la vie sauvage. Seule l’interdiction du commerce de la corne de rhinocéros de façon totale et permanente peut empêcher l’extinction de l’espèce.